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Nos expériences

Pour répondre à notre question précédente, nous avons observé une feuille d'ortie au microscope optique. Lors de cette observation, nous avons pu constater que sur la feuille se trouvait de petits piques. Que peuvent bien contenir ces piques pour provoquer une telle réaction cutanée ? 

La première expérience que nous avons fait, a été de piquer nos camardes pour voir la réaction de la peau. Cette expérience a été très fructueuse. 

A l'issue de cette expérience nous avons rémarqué que, sur la peau, il y avait apparition de boutons blancs ainsi que des rougeurs. Mais d'où viennent ces réactions ? 

Après quelques recherches internet, nous avons appris que les piques étaient en silice et qu'ils contenaient de l'acide méthanoïque (CH2O2), en petite quantité. Comment mettre en évidence la présence de cet acide ? 

1ère Experience

Pour prouver que l'ortie contient bien de l'acide , nous avons voulu mesurer son PH.

Pour cela nous avons mixé des feuilles d'orties avec de l'eau distillée (pH 7) pour rendre la préparation plus liquide. 

Après avoir  filtré la préparation le pH meusuré était de 6. Nous avons pensé que cette faible modification de pH était liée à la couleur de la préparation et non à son pH. Pour vérifier notre hypothèse, nous avons essayé de décolorer la préparation à l'aide de charbon animal en poudre. 

L'experience n'a rien donné, la préparation n'a pas été décolorée.

Les piques en silice continnent-ils vraiment un acide ?

2ème Expérience

Afin de prouver que l'ortie contenait de l'acide nous entamons une seconde expérience.

Pour cela, dans un becher on ajoute:

des feuilles d'orties, de l'eau distillée et du bleu de bromotymol.

Ce dernier permet de déterminer si la solution est acide, le bleu de base devient jaune au contact d'un acide.

Cette expérience fut concluante.

L'ortie contient bien un acide mais lequel ? 

3ème Expérience

Pour mettre en evidence la présence d'acide méthanoïque, nous avons puisé dans nos connaissances . Nous savions qu'un pétale de rose perdait sa couleur en présence d'acide méthanoïque. Pour cette éxpérience nous avons utilisé les orties que nous avions cultivé au préalable ainsi que quelques pétales de rose. Nous avons écrasé l'ortie à l'aide d'un pilon et d'un mortier afin d'obtenir un jus et nous y avons plongé la moitié d'un pétale. Pour témoin nous avions un pétale de rose où l'on avait mis quelques gouttes d'acide méthanoïque pur. Cette éxpérience a été un succès. 

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